Après un premier week end consacré à l'emmenagement, nous avons hâte d'aller découvrir les environs. Le samedi, pique nique et baignade au lac, puis via ferrata de Thônes (toujours aussi bruyante, toujours pas fait le dernier tronçon), et soirée fondue jeux pour finir. Notre installation dans la Yaute se passe pas mal !
Dimanche, rando au Jallouvre. Plutôt que la voie normale par le col de la Colombière, nous partons du plateau de Cenise, que l'on rejoint par une route raide et étroite depuis le Petit Bornand.
Ce plateau est un joli alpage propice à un bivouac nature sans trop de portage.
Plateau de Cenise |
Après la traversée de l'alpage, le chemin s'élève, puis se redresse franchement, dans un grand pierrier orienté N, sous le col du rasoir.
En bas, le plateau de Cenise |
Une dizaine de chamois nous observent. Malgré le bruit (merci le groupe d'anciens qui braille), ils ne sont pas craintifs et se laissent facilement approcher.
Col du rasoir |
Le col du rasoir porte bien son nom : très aérien. J'avais choisi ce versant en imaginant la vue qui se découvre au col, et ne suis pas déçu : face à nous les Aravis et la Pointe Percée, à peine plus loin tout le massif du Mont Blanc.
A peine au dessus du col |
Il faut ensuite poursuivre sur une crête étroite, et repasser sur une vire en versant Nord. On reprend ensuite une arête NO et en quelques mètres le sommet est atteint.
Du sommet, vue sur le col Derrière, la pointe blanche, à peine plus haute |
Météo incroyable pour mi octobre, je reste en manches courtes un moment. Le petit vent frais me fait quand même enfiler la polaire.
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Pas encore habitué à voir le Mont Blanc de si près |
Un gypaète plane au dessus du col, 2 personnes encordées arrivent par une arête. Renseignements pris, il serait possible, en partant du col de la Colombière, de monter par la via ferrata, et de poursuivre par un parcours d'arêtes assez aisé. A garder en tête pour la prochaine fois.
La redescente est rapide, notamment grâce à un pierrier roulant, sous le regard des chamois.
Alpages |
Très belle rando, rapide (800m), mais nécessitant tout de même des bonnes conditions (à éviter en début de saison) et un peu d'expérience.
Pano à couper le souffle, très sauvage. La vue sur les Aravis permet de bien apréhender le massif qui, un peu comme le Beaufortain, semble très bien entretenu : beaucoup de fermes isolées et d'alpages, où en saison doivent brouter les vaches à rebloch' ...