Week end de 3 jours, beau temps, et envie de montagne. Seb (rencontré au CAF) et moi montons en voiture à Valloire, puis plan Lachat, et démarrons à la barriere sous le camp des Rochilles.
Une petite heure de marche bien chargés, et nous plantons la tente au Lac des Cerces.
Le bivouac |
Le lendemain matin, nous partons faire l'aiguille noire, course d'arête peu difficile dans les environs.
Au col, vue sur l'objectif du jour : Aiguille Noire |
Une heure d'approche, et nous nous encordons dans un terrain facile. Petit rappel dans une ambiance montagne, à l'ombre entre 2 gendarmes. J'essaie de descendre avec le moins d'à-coups possibles, car le relai m'inspire moins qu'un relai béton de grande voie !
L'arête devient plus aérienne, et le rocher mois solide. Bien tester chaque prise avant de se lancer, cela rajoute une petite dose d'aventure bien agréable. Nous nous sommes certainements encordés un peu long, mais au moins nous avons toujours plusieurs points entre nous.
Aiguille noire, corde tendue - Au fond la pointe des Cerces |
Un dernier ressaut vertical, rien de bien dur mais avec peu de points. En haut du gendarme, il faut faire aller chercher une plateforme sur sa droite ... en enjambant un bon vide. Bonne montée d'adrénaline et ça va pas être la même en désescalade à la descente !
Très joli panorama du sommet, d'où nous pouvons étudier l'itinéraire du lendemain à la pointe des Cerces.
Retour en début d'après midi au lac, il fait bon, j'en profite pour faire un brin de toilette ... dur de rester dans cette eau quand même !
Et un ptit bain à 2000 et quelques mètres ... tonique ! |
Après une petite sieste, nous faisons l'aller retour au col de la ponsonnière, à 40 minutes de là, pour un décrassage. Du col, nous surplombons les arêtes de la Bruyère, autre course que je souhaiterai réaliser dans les années futures.
Col de la Ponsonnière - Au fond le bivouac |
J'adore cet emplacement de bivouac, notamment en raison des couchers de soleil sur les Aiguilles d'Arves ...
Coucher de soleil sur les Aiguilles d'Arves |
Troisième jour, nous montons en randonnée à la Pointes des Cerces, par le versant Nord encore bien enneigé. Plutôt que de monter dans le névé, je choisi l'arête de droite, et finalement galère pas mal dans des dalles de schistes friables.
La Pointe des Cerces, le passage clé est le névé entre les barres |
Nous arrivons au sommet avec un groupe de militaires, pour la plupart novices. Ils sont tous équipés de piolets et crampons, et encordés. Nous leur laissons de l'avance dans la descente, et profitons seuls du sommet.
C'est ben vrai ! |
Pour nous, ce sera déscente à fond, en courant dans le névé, et un peu sur les fesses !
Dré dans l'pentu ! |
Nous doublons les militaires en bas du névé, en leur débloquant au passage leur corde fixe, et filons rejoindre le bivouac.
Trois belles journées de montagne, y a bon !